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La collecte et le prix du lait augmentent en France

En moyenne de janvier à fin mai 2025, le prix du lait de vache conventionnel à teneur réelles progresse de 7,3 % par rapport à la même période en 2024.

D’après le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, la collecte de lait de vache en France a progressé sur un an, en mai 2025. Du côté du prix du lait, l’évolution est également favorable, en conventionnel comme en bio.

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« En mai 2025, la collecte de lait de vache est en hausse de 3,4 % par rapport à mai 2024, mais toujours en retrait en cumul annuel (- 0,6 %) », observe Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, dans une note d’infos rapides publiée le 15 juillet 2025.

Sur ce même mois, la part du lait bio s’établit à 5,3 % et celle du lait sous AOP et IGP (1) à 17,1 %. Elles s’établissaient respectivement à 5,6 % et 17,2 % en mai 2024.

En France, la collecte laitière a progressé de 3,4 % sur un an, en mai 2025. (© Agreste - Enquête mensuelle laitière FranceAgriMer/SSP)

Prix du lait en « forte progression »

Toujours en mai 2025, le prix du lait conventionnel de vache à teneur réelles s’affichait à 486,60 €/1 000 litres. Il progresse de 33 €/1 000 l (soit + 7,2 %) par rapport à mai 2024. « En moyenne depuis le début de l’année, il est en forte progression (+ 7,3 %) par rapport à 2024 », souligne Agreste, s’élevant à 495,20 €/1 000 l.  

Pour sa part, le prix du lait bio à teneurs réelles s’établit à 502,50 €/1 000 l en mai 2025, bondissant de 8,1 % sur un an. En moyenne de janvier à mai 2025, il progresse de 4,4 % par rapport à la même période en 2024, s’affichant 518,10 €/1 000 l.

Le prix du lait conventionnel de vache à teneur réelles s’affichait à 486,60 €/1 000 litres en mai 2025. (© Agreste - Enquête mensuelle laitière FranceAgriMer/SSP)

Fabrications contrastées

En parallèle, les fabrications françaises de produits laitiers ont suivi des tendances contrastées. En mai 2025, celles de laits conditionnés « reculent fortement sur un an (- 7,2 %) ». La production de yaourts et desserts lactés est également en baisse (-0,9 %) « %), tout comme les fabrications de fromages (- 0,4 %), tirées par la baisse des fabrications de fromages à pâte molle (- 5,1 %), à pâte pressée non cuite (- 2,7 %) et à pâte filée (- 3,4 %). »

Au contraire, « les activités de séchage et de conditionnement de poudres de lait sont en hausse, tout comme les fabrications de certains produits industriels tels que les caséines et caséinates ou la poudre de babeurre », indique Agreste.

(1) Apellation d’origine protégée et Indication géographique protégée

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